Plasticienne, vit et travaille en Normandie.
« Pénélope est presque un nom générique, celui d’une forme de résistance, d’un rempart contre le flux amnésique de l’information, fait d’un lent et patient travail de tissage des nouvelles que notre artiste militante recueille à travers ses collages. Chaque collage est l’objet du dépouillement régulier du monde à travers les articles du journal du même nom (…). Sont aussi repris Van Gogh, Munch, Hokusaï… (…/…)
Aux aberrations d’Hokusaï où un motif, la vague, envahit et supplante le sujet initial du Mont Fuji, succèdent les vagues de lettrines tout en arabesques qui se déchaînent et hypnotisent toute l’actualité. Un individu armé de ses ciseaux et du journal, en dehors de tout circuit, réagit. L’insistance et la régularité forgent cette position singulière émouvante (…) Pénélope veille. »
Sandra Cattini, critique d’art et commissaire d’exposition.